Jusqu'où iront-ils ?
Qu'un bouquin aussi mal écrit que le Da Vinci Code, avec une intrigue aussi ridicule et un vieux fond de bouillie spirituelle nauséabonde et prédigérée, ait autant de succès me laisse perplexe.
Je passe sur le plagiat dont l'auteur est accusé et dont il se défend d'une manière aussi odieuse que ridicule : "c'est ma femme qui fait les recherches, moi j'écris et je lui fais confiance. Si j'ai plagié c'est à l'insu de mon plein gré, ma femme n'ayant pas jugé bon de me faire remarqué qu'un livre similaire a déjà été écrit. Et mon éditeur aussi a mal fait son boulot, c'est à lui de s'occuper de ce genre de détails."
Qu'on en fasse un film, passe encore. Je n'irai pas le voir mais ça se trouve, il aura peut-être un peu plus d'intérêt que le bouquin.
Que le livre et le film succitent d'autres livres de décryptage de traduction d'explication de mystère, c'est encore pour moi le mystère le plus épais de tout ce bazar.
Bref, je croyais avoir fait à peu près le tour de l'étonnement au sujet de ce bouquin. Mais c'était sans compter sur la formidable créativité des marketeurs dès qu'ils s'agit de faire de l'argent facile. Au détour d'un achat au BHV, temple des bricoleurs et annexe officielle de la Casa Trollette, je suis tombée sur çà :
Ouais les aminches, on n'a pas fini d'en bouffer, du Da Vinci Code... Et tout ce que ça allègera, c'est les portefeuilles. En tout cas, la plupart de ces livres sur le livre passent à côté d'une information essentielle, relevée il y a déjà pas mal d'années par l'excellent Marcel Gotlib :
Etonnant, non ?